08/05/2015
Rose de tendresse en mon coeur
Le 8 mai 1945
et la rose en ce vendredi 2015
"Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitulait (elle acceptait d'être battue). L'Europe était libérée.
Et depuis, les pays alliés et les allemands se sont réconciliés, ils ont fait la paix..."
Voilà ce qu'on dit aux enfants.
Questions qui attendent une réponse:
Pourquoi la guerre? Pourquoi les armes de guerre?
Comment est-il possible que des jeunes gens apprennent à tuer?
Et qu'ils se fassent tuer par des "frères ennemis"?
Pourquoi ne pas transformer toutes les épées et toutes les armes
en socs de charrue pour labourer la terre?
Selon le verset 2 du chapitre 4 du livre d’Isaïe :
« Les nations briseront leurs épées pour en faire des socs de charrues. »
Les hommes travailleront la terre qu'ils aiment et elle nous donnera du blé,
et du pain à partager. Pour la vie et la paix , pas pour la guerre!
Cette promesse vaut bien une rose!
On nous dit que celle-ci a fleuri pour la toute première fois le 8 mais 1945!
Et depuis, les guerres à basse intensité continuent
et tuent
les enfants innocents
beaux comme l'innocence des roses
La rose du 8 mai 1945
et la rose d'aujourd'hui qui se pose sur mon cœur
avec la tendresse de l'amitié qui me console et me fortifie !
15:43 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2011
L'ESSENTIEL AUJOURD'HUI
Dialogue intelligent

Les miracles et moulages du temps passé
Ne sont pas essentiels …
Il suffit d’être ensemble
Frères et sœurs unis
Dans ton Esprit
Les langues de feu la glossolalie la jubilation
Ne sont pas essentiels …
Il suffit d’un mot de vérité
Pour comprendre ce qui est juste
Pour nous comprendre les uns les autres
Dans ton Esprit
Le bruissement céleste la tempête sur les peuples
Et les nations
Ne sont pas essentiels …
Il suffit du souffle, Ton souffle
Pour transformer notre coin de monde
Partager avec nous Ton Esprit de Vie
qui nous guérit et transforme notre terre
La ruée vers les extases les acclamations
les gesticulations
Ne sont pas essentiels …
Il suffit d’un peu d’enthousiasme
Pour garder courage
Que ton Esprit, ton Esprit Saint soit nôtre
Pour ne pas perdre courage
Par Lothar Zenetti
(ma traduction avec beaucoup de reconnaissance envers l'auteur!)
Lothar Zenetti
Der bekannte Theologe und Schriftsteller war zu einem Leseabend am 27. Oktober 1982 in Maria Hilf zu Gast. Zenetti war ab 1962 Stadtjugendpfarrer in Frankfurt, seit 1969 Pfarrer der St.-Wendel-Gemeinde in Frankfurt-Sachsenhausen, Hörfunkbeauftragter beim Hessischen Rundfunk 1982 - 1992. Er schrieb zahlreiche Bücher und Texte neuer geistlicher Lieder. Er erhielt u. a. den Preis "Humor in der Kirche".
In einem wunderschönen Text von Lothar Zenetti, er heißt
"Pfingstlied heute", steht:
Die Wunder von damals müssen's nicht sein,
auch nicht die Formen von gestern,
nur lasst uns zusammen Gemeinde sein,
eins, wie Brüder und Schwestern.
Auch Zungen von Feuer müssen's nicht sein,
Sprachen, die jauchzend verstehen,
nur gib uns ein Wort, darin Wahrheit ist,
dass wir, was recht ist, verstehen.
Ein Brausen vom Himmel muss es nicht sein,
Sturm über Völkern und Ländern,
nur gib uns den Atem, ein kleines Stück
unsere Welt zu verändern.
Der Rausch der Verzückung muss es nicht sein,
Jubel und Gestikulieren,
nur gib uns ein wenig Begeisterung,
dass wir den Mut nicht verlieren.
Un mot de Claire-Marie: je reviens d'une semaine de silence, on dit aussi "retraite" à Menzingen, canton Zoug!
La "mise à jour" était guidée par un homme à la parole aussi simple que celle de Jésus! Et c'était en allemand, une belle langue. Je ne peux m'empêcher de partager cette pensée de Lothar Zenetti que j'ai essayé de traduire avec un immense plaisir! Et je suis heureuse d'être de retour et de vous retrouver tous!
23:10 Publié dans Poésie | Tags : pentecôte | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2010
LAMBEAU D'ESPERANCE
Pourquoi ne pas partager un lambeau de beauté dans un monde si compliqué?
Avec ma profonde reconnaissance envers « Le Guichet du Savoir »
http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=18...

L'arc-en-ciel, trouvé dans: Trésor de la poésie universelle
Afrique équatoriale. Pygmées
Arc-en-ciel, oh! Arc-en-ciel,
Toi qui brilles là-haut, si haut,
Par-dessus la forêt si grande,
Au milieu des nuages noirs,
Partageant le ciel sombre.
Tu as renversé sous toi,
Vainqueur dans la lutte,
Le tonnerre qui grondait,
Qui grondait si fort, l'irrité!
Etait-il fâché contre nous?
Au milieu des nuages noirs,
Partageant le ciel sombre
Comme le couteau qui tranche le fruit trop mûr,
Arc-en-ciel, Arc-en-ciel!
Et il a pris la fuite,
Le tonnerre tueur des hommes,
Comme l'antilope devant la panthère,
Et il a pris la fuite,
Arc-en-ciel, Arc-en-ciel!
Arc puissant du Chasseur de là-haut,
Du chasseur qui poursuit le troupeau des nuages
Comme un troupeau d'éléphants effrayés,
Arc-en-ciel, dis-lui notre merci!
Dis-lui: Ne sois pas fâché!
Dis-lui: Ne sois pas irrité!
Dis-lui: Ne nous tue pas!
Car nous avons très peur,
Arc-en-ciel, Arc-en-ciel !

23:37 Publié dans Poésie | Tags : arc en ciel | Lien permanent | Commentaires (3)
22/07/2009
CE QU'ILS NOUS LEGUENT
Réfléchir un peu
Voyager jusqu'à la lune, c'est un exploit qu'il faut célébrer, il faut remercier les astronautes et les hommes de science. 1969 – 2009. Dieu sait ce qu'on aura inventé d'ici 2069 si l'on a les ressources nécessaires et assez d'obstination!
Le poète nâzim Hikmet m'aide à réfléchir:
La grande humanité voyage sur le pont des navires
Dans les trains en troisième classe
Sur les routes elle marche
La grande humanité
La grande humanité s’en va au travail à huit heures
Elle se marie à vingt ans
Meurt à quarante ans
La grande humanité
Sauf à la grande humanité le pain suffit à tous
Pour le riz c’est pareil
Pour le sucre c’est pareil
Pour le tissu pareil
Pour le livre pareil
Cela suffit à tous sauf à la grande humanité.
Il n’est pas d’ombre sur la terre de la grande humanité
Pas de lanternes dans les rues
Pas de vires à ses fenêtres
Mais elle a son espoir la grande humanité
On ne peut vivre sans espoir.
(nâzim Hikmet dans « C’est un dur métier que l’exil... » Ed. idem. Page 210)

Tout ce que j’ai écrit sur nous est mensonge
Ce n’est pas ce qui a été entre nous mais ce que j’aurais voulu qui soit
C’étaient mes nostalgies posées sur des branches inaccessibles
C’était ma soif tirée du puits de mes rêves
C’étaient des images que je traçais sur la clarté
Tout ce que j’ai écrit sur nous est vrai
Ta beauté
C’est-à-dire une corbeille de fruits
ou un festin sur une table champêtre
Mon manque de toi
C’est-à-dire moi dernier lampion du dernier coin de la ville
Ma jalousie
C’est-à-dire ma course les yeux bandés la nuit parmi les trains
Mon bonheur
C’est-à-dire le fleuve ensoleillé rompant ses digues
Tout ce que j’ai écrit sur nous est mensonge
Tout est vrai de ce que j’ai écrit sur nous.
Teacher Man, un jeune prof à New York
Les cendres d'Angela (Irlande, Limerick)

http://newsimg.bbc.co.uk/media/images/46092000/jpg/_46092...
Ils sont morts. Ils sont dans la maison du Père comme le rapporte Saint Jean. Quelle demeure? Je me demande bien!
http://bibliobs.nouvelobs.com/20090720/13882/frank-mccourt-est-mort
20:17 Publié dans Poésie | Tags : mccourt | Lien permanent | Commentaires (0)