26/10/2013
Sur le thème : Partager le pain :
Le pain est nécessaire à l’homme, il est le fruit de la terre
et du travail de l’humain
il apaise la faim et entretient la vie
La vie dépend du rendement du capital,
sans égards pour la mort d’enfants par dizaines de milliers,
jour après jour
Victimes de famine structurelle,
meurtres légalisés pour satisfaire aux lois du marché,
source d’enrichissement pour certains
et anéantissement pour beaucoup
Victimes de maléfiques joueurs capitalistes
Lançant la roulette au hasard,
Sacrifiant ainsi la vie sur l’autel de la Bourse
Nous partageons le pain et autres productions pour vivre
selon l’exemple du Galiléen qui nous incite à partager
les pains et les poissons
L’eucharistie
Une fête en mémoire du Crucifié ressuscité
Pour nous rappeler, aujourd’hui encore
lors du partage du pain,
le royaume de Dieu et sa justice
Et comme Emmanuel
„Dieu est avec nous“ en Jésus son fils,
car il est le frère des déshérités et des affamés
La vie est opprimée par les calculs intéressés du marché,
de l’ordre mondial et de la société
Gardons à l’esprit le verdict de Jésus ben Sirac dans Siracide
Celui qui prive de pain l’homme démuni est tel un
meurtrier sanguinaire
Suivons le Nazaréen dans son partage du pain
et témoignons de sa foi capable de rassasier les affamés.
Source : Urs Eigenmann, Brot teilen, in: Ferment 54 (2/2013), 28.
Traduction : Christiane Gaeumann
Avec permission de l'auteur
15:15 Publié dans théologie | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
En Suisse surtout les Protestants ont toujours eut à cœur de partager leurs repas,pauvres soldats en grande manœuvres,indigents invités pour les repas de fin d'année mais les temps ont changé .
De nos jours quand on sait les nombreux pique -sous,pique -assiettes et pique- meurons baluchonneurs gémissants et pleurant car trop fatigués pour travailler ceux-là comme des vampires seront toujours prêts pour manger avec vous mais ensuite disparaitront comme des fantômes de peur que vous leur demandiez d'essuyer la vaisselle.Dans le temps chacun y mettait du sien de nos jours faut pas réver même les bonne manières ont disparu dans les cendres volcaniques.
Car non satisfaits d'avoir gloutonné gratos ils repartent déçus de n'avoir point reçu en plus galipettes de saison,un bon coup de pied à quelque part oui!
C'est le monde à l'envers les indigents ou isolés étaient aidés maintenant encore plus pauvres qu'avant c'est eux qui seront sollicités pour aider des gens qui ne sont que de vulgaires profiteurs
bon dimanche pour Vous Soeur Claire Marie
Écrit par : lovsmeralda | 27/10/2013
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