14/10/2013
La mort, « injuste » d'abord, est l’accomplissement et la VIE.
La mort et les morts : Chaque jour jours les médias annoncent la mort de « célébrités », des noms, une œuvre quelconque, le destin et la fin… la sympathie en mots sur papier et autant en emporte le vent. A moins que…
Et il y a les non-célébrités au fond de nos cœurs : les enfants d’abord qui n’ont, comme vous et moi, pas demandé à naître ni à mourir ; de l’enfant qui n’a eu que la faim comme seule expérience de vie ; de l’enfant qui n’a eu qu’une bombe à fragmentations pour jouet ; de l’enfant qui cherche du pain dans des déchets toxiques radioactifs ; et des enfants, comme ceux que nous fûmes, nés et morts dans dans un monde vide d’amour ! « Mais qui ne sont pas morts et qui sont nos juges comme le sont les innocents victimes des systèmes » (J.S.M)
Jésus vit et meurt en chacun d’eux, il s’identifie formellement aux enfants : « Tout ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait... » (Mathieu 25, 31-46).
Comme Jésus s’identifie à l’enfant désiré, aimé et qui meurt, victime des maladies de notre époque par exemple : un cancer.
C’est une injustice : accuser qui ? Demander des comptes à qui ? Des coupables anonymes, invisibles, inatteignables : l’injustice reste et nous plonge dans le désespoir…
Et le questions que nous assumons la main tendue vers le plus petit signe de Sens dans un désert de Non-sens. Et ce signe est comme la goutte de rosée sur l’herbe au printemps. Combien de fois me suis-je baissée pour la contempler, imprégner ma peau d’enfant.
Ce signe, c’est le filet d’or dans la fissure d’une nuage ténébreux. C’est cette surprenante étoile qui scintille et s’approche plus lumineuse à mesure que vient la nuit, sa présence ne nous quittera pas … tout comme l’enfant aimé réchauffant le cœur tout entier avide de sa présence, plus présente, si c’est possible qu’elle ne le fut dans la dimension … à présent mutée en ce que nous savons être la vraie vie et qui nous attend au bout de notre chemin…
Non « la valeur n’attend pas le nombre des années » et la valeur de l’enfant accomplie est celle qui nous pousse vers l’arrivée, et l’amour dont on ne saurait parler, car il EST.
En hommage à ceux que j’aime.
18:58 Publié dans Spiritualités | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
On dit aussi que la mort est un simple passage d'un niveau d'énergie à un autre... Voir Bernard Werber
Myriam Belakovsky
Écrit par : myriam belakovsky | 15/10/2013
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